Publié le : 03 janvier 20202 mins de lecture

Août 1954, trois membres d’une même famille, deux frères et une soeur, dévissent à la Lex Blanche (bassin de Tré-la-Tête). Le corps d’un des frères n’est pas retrouvé…
Septembre 2007 le lieutenant Jean-Pierre Mirabail du PGHM de de Chamonix grimpe le mont Tondu, pour chercher les restes d’un squelette que deux alpinistes venaient de découvrir.

«En bordure du glacier, au milieu des pierres et des rochers, j’ai vu ces quelques os, un bras momifié, des bouts de corde et un vieux crampon tout rouillé. J’ai tout redescendu dans un sac», raconte le gendarme Mirabail. La texture du cordon de chanvre utilisé par les alpinistes dans les années 40-50 lui indique que ce squelette n’est pas tout jeune : «Je me suis dit : « Avec ça, tu ne vas pas aller bien loin. » En même temps, je me faisais un devoir d’aller jusqu’au bout pour rendre ce corps à sa famille.» Intrigué mais réaliste, il alerte donc la brigade de recherches de Chamonix, la cellule d’investigations criminelles d’Annecy et le procureur de Bonneville : «On décide de mener des investigations scientifiques sur les os. On demande aussi un examen anthropologique pour connaître le sexe et l’âge.»